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Archives d'interviews

Camille Piantoni, 24 ans, nous raconte son expérience de M2 et comment elle a choisi d’orienter son avenir professionnel.

 

 

 

Bonjour Camille, pouvez-vous nous décrire votre parcours universitaire ?

Bonjour. Mon bac en poche, je me suis d’abord orientée vers des études de médecine, mais la PCEM1 ayant eu raison de moi, j’ai intégré directement en L2 la licence « sciences de la vie » à l’UPMC. J’ai ensuite choisi le master BIP en hésitant entre deux spécialités : physiopathologie et nutrition. Ne voulant pas faire de thèse, j’ai finalement choisi la spécialité nutrition qui offrait aux étudiants un parcours pro.
En M1, j’ai pu faire mon stage en laboratoire ce qui m’a beaucoup appris et a été enrichissant. Cependant, j’aurais apprécié d’effectuer ce stage en L3, comme cela se fait dans d’autres universités (comme l’UPEC par exemple) afin de pouvoir choisir un stage en entreprise lors de ce M1.
Mon unique stage en entreprise a donc été celui de M2 que j’ai passé au sein de l’entreprise KEPHREN.

Où avez-vous trouvé ce stage de M2 ?

J’ai trouvé mon stage de M2 en regardant les annonces de stages publiées sur le site kap’stages. J’ai envoyé CV et LM à cette entreprise qui m’a tout de suite contactée. Après un entretien, ma candidature a été retenue. Je n’ai donc pas poursuivi mes recherches de stages et ai accepté celui là. En effet, lors de mon entretien, l’équipe a tout de suite eu l’air sympathique, les missions semblaient intéressantes, et l’entreprise était située près de mon domicile.

 

Quelles étaient vos missions durant ces 6 mois dans cette entreprise?

KEPHREN est une petite entreprise de 10 personnes constituée essentiellement de chefs de projets dans laquelle j’occupais le poste d’assistante chez de projet. Cette entreprise est spécialisée en oncologie et hématologie, et travaille en collaboration avec des laboratoires pharmaceutiques.
KEPHREN a créé un site, la Revue de Presse en Oncologie Clinique (RPOC), pour lequel je participais à la veille scientifique. En fait tous les mois, je m’occupais du référencement des différentes parutions d’articles dans des revues spécialisées en cancérologie, certaines de ces parutions étant ensuite commentées par des collaborateurs qui en faisaient l’analyse critique.
En parallèle, je pouvais assister les différents collaborateurs chefs de projets lorsqu’ils en avaient besoin.
Pendant mon stage, l’entreprise a été sollicitée pour assurer la formation de l’équipe de terrain d’un laboratoire souhaitant commercialiser un médicament. Je me suis occupée, avec ma responsable, d’élaborer 7 modules sur 3 semaines qui constituaient la formation en oncologie. Les cours portaient sur des bases scientifiques, le marketing, les circuits du médicament en oncologie entre autres. Il fallait ensuite faire valider le contenu enseigné par les affaires réglementaires du laboratoire pour lequel on travaillait en procurant les références scientifiques sur lesquelles nous nous étions basées pour les modules.
C’est d’ailleurs en cela que le stage de M1 m’a été profitable car il m’avait permis d’acquérir une bonne expérience de recherche bibliographique (pubmed) et de lecture d’articles !

 

Que retiendrez-vous de votre stage de M2? Celui-ci a-t-il été décisif dans l’élaboration de votre projet professionnel ?
D’abord je vous dirais que ce stage m’a globalement plu même si j’ai regretté que l’on ne me laisse pas être plus autonome. Il est vrai cependant que l’entreprise était tournée vers les médicaments et le marketing, deux domaines malheureusement jamais abordés au cours du M2.
Ce stage a été pour moi l’occasion de découvrir le travail dans une petite entreprise, à savoir être disponible et efficace mais surtout être multitâches !
Le stage a en effet été déterminant pour mon projet professionnel car il m’a permis de découvrir le marketing et l’industrie pharmaceutique, branche dans laquelle je souhaite poursuivre et évoluer en tant que chef de projet ou chef de produit.

 

Avez-vous des suggestions pour les UE de M2 ?

Les UE abordées en M2 ne m’ont pas servies pour le stage même si elles pourront être utile dans mes prochains postes. En revanche, je trouve qu’il manque des UE de marketing dans le master. Une UE marketing pourrait faciliter la recherche de stages. De plus, il serait intéressant d’aborder des thèmes tels que les essais cliniques et l’industrie du médicament à des fins semblables.

Qu’avez-vous choisi de faire après le M2 nutrition?

Après seulement 6 mois de stage et un manque évident de connaissances et d’expériences dans le domaine qui m’intéressait, j’ai décidé de compléter mes études en faisant un autre M2. Cette double compétence facilitera surement ma recherche d’emploi !
Ainsi, je me suis inscrite en M2 marketing de la santé à l’UPMC. Ce master se fait en alternance. Je travaille donc 3 jours sur 5 en tant qu’assistante marketing dans l’entreprise BBRAUN médical, grande entreprise spécialisée dans les dispositifs médicaux comme les stents, ballon actif et chambres implantables.

Comment avez-vous trouvé ce stage ? Quelles missions vous sont confiées ?

En m’inscrivant au master marketing de la santé, il nous est possible d’accéder à des publications et des offres rédigées par les entreprises pour des postes en alternance. Les étudiants peuvent aussi publier leur CV. BBraun Medical a été intéressé par mon CV et m’a proposé un poste d’assistante marketing.

Pour ce stage, je participe à l’organisation des congrès nationaux pour présenter nos produits, nos études, et entretenir notre réseau de médecins et professionnels.
Je m’occupe également de refaire les brochures des dispositifs médicaux aux normes pour les déposer à l’ANSM avant fin 2012, et je réalise des fiches sur les produits que l’on envoie avec les appels d’offres. Ces nombreuses missions nécessites de collaborer avec différents services tels que les affaires réglementaires, le service juridique et la comptabilité.

Un petit mot pour les M2  promotion 2013 ?

« Prenez le temps de choisir votre stage de fin d’année afin que ce choix soit judicieux et surtout ne paniquez pas si vous ne le trouvez pas tout de suite !! »

Mylène Briot, promotion 2012, a accepté de répondre à quelques questions sur son cursus et l'après M2.

Bonjour Mylène, pouvez vous nous préciser quel a été votre parcours universitaire ?

Après une licence de biologie à Paris Descartes, j’ai choisi d’intégrer le Master BIP à l’UPMC pour suivre le parcours professionnel de la spécialité nutrition, qualité et santé. J’ai réalisé mon stage de M1 en laboratoire comme les autres étudiants, ce qui m’a décidé à ne  pas poursuivre en recherche et donc en thèse même si le stage s’était parfaitement bien passé.
En M2, j’ai alors tout naturellement choisi le parcours pro et réalisé mon stage dans une entreprise agroalimentaire.

Pouvez nous parler plus en détails de votre stage de fin d’études ?

Tout d’abord, j’aimerais préciser que la recherche de stages a été extrêmement laborieuse ! J’ai postulé à plus d’une quarantaine d’entreprises (candidatures spontanées, réponses à des annonces, etc) et je n’ai eu qu’un entretien téléphonique qui n’a pas eu de suite. 
J’ai finalement répondu à une annonce transmise à Patricia Serradas (alors responsable de la spécialité) par une  ancienne élève du master. Ce stage proposé par les Biscuits Saint Georges appartenant au groupe BOUVARD se déroulait à Cholet (49). Il m’a particulièrement intéressée car les missions semblaient enrichissantes, et l’entreprise avait différents sites de production au niveau national.

En fait, Bouvard est un groupe spécialisé dans la production et la commercialisation de biscuits sucrés à destination de la grande distribution. Au cours de ces six mois de stage, je devais me documenter sur  la qualité des matières premières et des emballages utilisés. J’ai donc fait un travail de recherche d’information relative aux qualités organoleptiques et sanitaires spécifiques à chaque catégorie d’ingrédients utilisés sur le site. J’ai ainsi pu actualiser le plan de contrôle à réception des matières premières en accord avec mes recherches (réglementation) et avec la mise en œuvre de l’ingrédient par la biscuiterie. J’ai également réalisé des  études de vieillissement des matières premières.
 

​D’une manière générale, que vous a apporté ce stage au niveau professionnel ?​

Ce stage m’a plu car il m’a permis de me familiariser avec le monde de l’industrie agroalimentaire et d’en connaître le fonctionnement. Il aura en fait été mon seul contact avec l’industrie agroalimentaire, ce qui est un désavantage par rapport aux étudiants sortis des écoles d’ingénieur ou de masters en alternance, surtout si l’on souhaite intégrer le monde du travail directement à la sortie du master 2.
De plus les niveaux d’autonomie et de connaissance requis pour mener à bien les missions étaient très élevés et pour moi, la formation offerte par la filière pro de la spécialité nutrition est insuffisante pour être rapidement opérationnelle durant le stage et à plus long terme.
 

Que faites vous après le master 2 ?

Suite au Master, une collègue de la biscuiterie Saint Georges m’avait parlé de l’entreprise Montfort à laquelle j’ai tout de suite postulé à un poste d’assistante qualité, mais trop tard. J’ai tout de même obtenu un CDD de 4 mois et demi en tant qu’animatrice de ligne chez MONTFORT (Foie gras) dans le sud ouest (65), au service production. En fait il s’agit de coordonner et réguler l’activité d’une ligne de production et de gérer des opérateurs et coordonner leur travail. Pour faire simple, je gère le produit et le personnel sur la ligne de production. Je m’assure également de la qualité et la conformité du produit, du début à la fin de la production.
 

Quel est le montant de votre rémunération?

Je suis rémunérée 1550 euros brut par mois auxquels il faut ajouter le supplément pour les heures de nuit puisque je travaille en horaires variables et décalés. Il faut également préciser que le poste que j’occupe ne nécessite pas un niveau de compétence aussi élevé que le master mais qu’il me permet d’acquérir une expérience supplémentaire dans le domaine de l’agroalimentaire.


Quel est votre projet professionnel pour les années à venir?

Je souhaite par la suite continuer dans l’agroalimentaire mais plutôt en recherche et développement ou en production qu’en qualité.
En effet les sections recherche et développement varient beaucoup d’une entreprise à l’autre et je suis sûre d'y trouver mon bonheur sans m’ennuyer !

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Que retiendrez-vous de ces expériences ?

​Ce que je retiens de mes expériences est qu’il faut savoir être entreprenant et savoir s’imposer dans le monde du travail !


 

Laure Poignant, 23 ans, a décidé de poursuivre son cursus universitaire en intégrant le master Marketing de la santé. Elle accepte pour nous de revenir sur son M2, ses stages et ses choix professionnels.

 

 

 

Marie Outin, 24 ans, qui occupe un poste d’assistante responsable qualité au marché international de Rungis, a bien voulu répondre à nos questions sur son cursus, son M2 et ses expériences de stage.

 

Bonjour Laure, pouvez-vous vous présenter brièvement?

Bonjour,
Après avoir obtenu mon bac S, je me suis tout de suite orientée vers la licence « science de la vie » de l’UPMC. Par la suite, j’ai souhaité faire un master professionnalisant car je ne voulais pas poursuivre en thèse. J’ai hésité entre le master BMC et BIP et j’ai finalement choisi le master BIP avec l’intention d’intégrer le parcours professionnel de la spécialité nutrition. Mon projet professionnel n’était alors pas encore bien construit car j'avais peu de connaissances sur les débouchés qu’offrait la formation.
Cependant, le domaine de la nutrition ne m’était pas étranger car j’avais réalisé mon dossier d’insertion professionnelle (UE de L3) sur l’industrie agroalimentaire, dossier m’ayant par ailleurs permis de découvrir et d’apprécier ce domaine.

Bien que je fusse certaine de vouloir intégrer la section pro de la spécialité, j’ai tout de même réalisé mon stage de M1 en laboratoire à la pitié salpêtrière. Ce stage m’a été très profitable car j’ai découvert un monde nouveau, le travail de laboratoire. Mais le stage m’a aussi confortée dans l’idée que la recherche n’était pas ma vocation. Je ne regrette toutefois pas que le stage en laboratoire nous soit imposé car lorsqu’on intègre une entreprise (notamment pour le stage de M2), ces connaissances sur la recherche scientifique sont une vraie valeur ajoutée. Ce stage nous offre donc une ouverture d’esprit non négligeable.

Néanmoins, il faut avouer que le seul stage de M2 en entreprise se révèle insuffisant pour intégrer le monde du travail directement après le M2 (sauf pour quelques chanceux).

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En M2, la recherche de stage est laissée aux étudiants, quelles démarches avez-vous entreprises pour trouver votre stage ?

J’ai envoyé une vingtaine de candidatures dans des entreprises agroalimentaires (carrefour, lactalis,…) et des agences de communication en santé. Ces candidatures étaient pour la plupart spontanées car il n’était pas évident de trouver des offres de stages via les annonces.
La façon dont j’ai trouvé mon stage de M2 est peu commune : j'ai recherché sur internet les agences de communication santé en Ile de France puis j’ai parcouru les sites et le site de l’agence PAR AILLEURS m’a tout de suite plu. Il était attractif et bien construit ce qui m’a incitée à postuler de façon spontanée. L’agence a alors pris contact avec moi, j’ai été reçue en entretien puis acceptée en stage.

​​

Quel était votre rôle au sein de cette agence ?

PAR AILLEURS est une agence conseil en santé et nutrition, communication et publicité. Cette très petite entreprise est composée de trois associées (la directrice, une responsable scientifique et une responsable marketing). L’entreprise représente des clients, entreprises agroalimentaires comme laboratoires cosmétiques. Elle s’occupe des stratégies de communication de ses clients visant le grand public comme les professionnels de santé.
J’occupais pour ma part le poste de chef de projet junior et j’ai pu me rendre compte du travail demandé par une petite entreprise car l’on m’a très rapidement confiée beaucoup de responsabilités.
Au cours de mon stage, j’ai eu différentes missions dont la réalisation d’outils de communication: l’écriture de tribunes dans la presse des professionnels de santé, la participation au montage d’un stand pour un congrès (de la réalisation à la tenue du stand). J’ai également pu réaliser des brochures pour les patients disposées dans les salles d’attente des médecins. J’avais en outre des missions de référent scientifique.

Qu’avez-vous pensé de ce stage, qu’en retiendrez-vous?

J’ai adoré les missions que l’on m’a confiées lors du stage. Travailler dans cette agence m’a appris qu’il faut savoir s’adapter car j’avais plusieurs clients très différents et des missions diverses. Savoir être polyvalent, et réactif est ainsi absolument indispensable. Il faut aussi avoir le sens du contact et des relations avec les clients (par téléphone, par mail, en face à face) car il m’est arrivé par exemple d’avoir un entretien seule face à un client.

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Avez-vous des suggestions sur le parcours pro nutrition que vous avez suivi ?

Oui, tout à fait. Le stage a mis en évidence le manque de cours théoriques en marketing, réglementation et publicité de la santé, domaines très importants en nutrition.
Les tables rondes organisées par les enseignants sont une bonne idée mais elles ne sont pas assez diversifiées et pas assez ouvertes à d’autres domaines que la qualité. Je me rends compte aujourd’hui que le manque de contacts étudiants/ monde professionnel est une réelle lacune et nous dessert.

​​

Votre stage vous a-t-il conforté dans cette idée que la communication scientifique est le domaine qui vous intéresse ?

Mon stage a pleinement confirmé le fait que je voulais travailler dans le marketing et la communication en santé. Ce stage a été pour moi une révélation et m’a éclairée sur mon projet professionnel.

Vers quoi vous êtes vous orientée cette année?

J’ai décidé de faire un second M2 (Master Marketing de la Santé, UPMC), que je voulais suivre depuis longtemps. Ce master se fait en alternance et j’ai préféré intégrer une entreprise qui n'était pas une agence de communication, pour élargir mon expérience professionnelle.
Je travaille donc à Siemens Healthcare (Saint Denis), entreprise qui s’occupe de dispositifs médicaux tels que les scanners, IRM, etc… Je fais partie du service Relation clients de la division Imagerie Médicale et je m’occupe des partenariats cliniques et scientifiques de l’entreprise. En ce moment, je supervise l’élaboration d’un outil informatique de suivi des partenariats en collaboration entre autres avec le service informatique et juridique de la division.

Que conseilleriez-vous aux M2 de la spécialité ?

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Je leur dirais de chercher des informations sur les débouchés auprès de leur entourage, sur internet, au CAIO, ou encore sur le site NutriBIP et de se renseigner sur tous les métiers qui existent car il y a plein de possibilités.

 

Questions/réponses

 

Laure:

Voici mes réponses pour tes différentes questions :

1. Bien sur que non, tu n'es pas obligée de faire un deuxième master, surtout si tu as la chance de faire ton stage dans une entreprise qui recherche à terme quelqu'un à temps plein
2. Les évolutions en communication sont généralement:  responsable communication / chef de projet / responsable scientifique
En marketing, les metiers sont très variés, du chef de produit au business analyst
3. Il ne faut pas oublier qu'un stage est un moment d'apprentissage, il est donc normal de ne pas tout savoir dès le début. A chaque poste, chaque entreprise a ses règles, ses clients et il y a toujours un temps d'adaptation. Cependant, les tuteurs de stage sont là pour expliquer et répondre à nos questions.
4. Je n'ai pas répertorié toutes les agences mais il en existe de plus en plus, et particulièrement en santé au-delà de la nutrition (ex : agence Protéines où plusieurs étudiants de l'année dernière y ont fait leur stage)
5. Il n'y a pas de salaire type car c'est très variable selon la taille et les besoins de l'entreprise


N'hésite pas si tu veux éclaicir certains points​​​


Bonjour Laure,

très belle interview, mais j'aurais quelques questions :

1- est-on obligé de faire un master marketing de la santé après le master 2 pro?
2- es-tu au courant des évolutions de carrières dans le domaine de la communication nutritionnelle?
3-étais-tu confrontée à des difficultés pendant le début de ton stage sachant que tu n'avais pas beaucoup de notion en marketing et as-tu réussis facilement à y faire face?
4-Y a t-il beaucoup d'agences de communication en nutrition en île-de-france?
5- connait-tu le salaire moyen d'un débutant dans cette branche?

Merci d'avance!


     

Laure:
Je vais essayer de répondre à tes questions...

Alors pour la communication en nutrition j'ai découvert ça grâce à la lecture des mémoires des promos précédentes, qui donnent un bon aperçu de ce qui se fait dans le master. Et après c'est vrai que j'ai toujours plus ou moins été attirée par la communication en général, le contact avec le client, la rédaction de documents...
Sinon par rapport au recrutement, je pense qu'en master 2 on ne part pas de rien en communication : les présentations orales/écrites, les réflexions sur des sujets scientifiques et les notions de marketing sont déjà un atout. Et ensuite, le fait d'avoir un vrai bagage scientifique est un plus, qui a fait la différence selon moi.

Voilà j'espère avoir répondu à tes interrogations !


Laure,
Je te remercie pour cette interview. J'aurais deux questions à te poser:

1. Tu sembles dire qu'il n'y a pas de cours de communication/marketing dans le parcours pro, j'aimerais donc savoir si tu avais eu connaissance de ce qu'était la communication en nutrition par d'autres moyens?
Si oui lesquels?
Savais tu avant de commencer ce stage que la communication allait te correspondre?

2. Comment s'est passé ton entretien avec l'agence sachant que tu n'avais aucune notion de communication? Sur quels critères penses tu avoir été acceptée?

Merci de ta réponse

Alexandra RENNE, 26 ans, qui occupe un poste d'assistante qualité chez un traiteur, a bien voulu répondre à nos questions sur son cursus, son M2 et ses expériences de stage.

 

Peux tu te présenter, quel a été ton parcours universitaire, pourquoi as-tu choisi le master BIP et la spécialité nutrition ?

 

Je m'appelle Alexandra renne. J'ai 26 ans et j'ai obtenu mon master BIP Spécialité Nutrition Qualité Santé l'année dernière. Mon parcours universitaire est un peu particulier car je ne me suis pas orientée directement en master BIP. Après le bac, j'ai passé deux ans en première année de médecine à la Pitié-Salpétrière. Ensuite je suis entrée en licence BGPC à Jussieu et j'ai choisi de poursuivre par un master BIP. J'ai choisi le master BIP car je voulais poursuivre dans la biologie et ce master proposait de nombreuses orientations différentes. J'ai choisi la nutrition car je voulais en apprendre plus sur la relation entre l'alimentation et les conséquences sur notre organisme, et également car il y avait la possibilité de choisir une filière professionnelle et une filière recherche.

 

 

En intégrant le parcours pro, il y avait une recherche de stage à faire, comment cela s'est passé ? (Organisation, facilité ou non de trouver des annonces etc.)

 

La recherche de stage a été très compliquée et très longue. Beaucoup de demandes et très peu de réponses. Sur mes 75 candidatures, je n'ai eu que 3 entretiens. Il faut vraiment s'y mettre très tôt pour commencer le stage dès Janvier. J'ai fais beaucoup de candidatures spontanées. Il n'y a malheureusement pas beaucoup d'annonces. Je faisais entre 2 et 5 candidatures par jour et je consultais quotidiennement les sites comme Agrojob ou APEC. Donc pour résumer cela a été très compliqué et très stressant. Mais il ne faut surtout pas se décourager et ne pas hésiter à contacter son professeur référent pour lui demander des conseils.

 

 

Comment se sont passés le(s) entretiens que tu as passé ?

 

J'ai eu 3 entretiens. Globalement, je n'ai eu que des retours positifs suite à ses entretiens. J'ai pu travaillé et m'entrainer avec une conseillère de la fac qui m'a beaucoup aider pour me préparer à cette épreuve. Il faut vraiment montrer sa motivation et sa curiosité par rapport au stage proposé et à l'entreprise. Montrer que vous avez fait des recherches sur l'entreprise, son fonctionnement et ses produits ou services. En posant des questions, on peut vraiment montrer son envie et sa motivation.

 

 

Quelle entreprise as-tu choisie et pourquoi ?

 

J'ai choisi de réaliser mon stage au sein de l'entreprise De Neuville, chocolats français. J'ai choisi ce stage car le sujet proposé me plaisait plus que les autres. Il couvrait plus de sujets divers et me permettait donc d'aborder plus facettes de la qualité dans une entreprise.

 

 

Quelles étaient les missions de stage ?

 

J'avais pour missions de participer au renouvellement de la certification ISO 9001 à travers la mise à jour de la documentation et du système documentaire, reformer le personnel du siège à la nouvelle gestion documentaire, participer à la relation avec les fournisseurs (envoi du cahier des charges, demande de fiches techniques, mise à jour du carnet d'adresse, gestion des anomalies, ...), communiquer avec les boutiques de la marque (réalisation de documents pour informer les clients sur les produits tels que les allergènes, composition des produits, ...).

 

 

Que t'as apporté cette expérience sur les plans professionnel et personnel ?

 

Cette expérience professionnelle m'a permis de découvrir comment fonctionnait concrètement un service qualité dans une entreprise, de découvrir plus profondément la certification ISO 9001 ainsi que d'acquérir plus de confiance. J'ai pu acquérir plus de maturité et de confiance en moi. J'avais certaines responsabilités grâce aux missions de mon stage qui m'ont permis de me sentir plus à l'aise que ce soit avec les fournisseurs ou avec le personnel de l'entreprise. Malheureusement, j'ai réalisé mon stage au siège de l'entreprise et il n'y avait pas de production (l'entreprise ne produit pas elle-même les produits). Je n'ai donc pas vu l'aspect terrain de la qualité ce qui m'a beaucoup manqué dans la formation.

 

 

Quel était ton projet professionnel en arrivant dans ce parcours ? Est- ce toujours le même ?

 

Mon projet professionnel était de devenir assistante qualité puis responsable qualité à terme avec si possible une partie terrain et une partie bureau. Ce projet est toujours le même actuellement.

 

 

Que fais-tu avec ton master en poche ?

 

Je suis actuellement assistante qualité chez un traiteur depuis le mois d'octobre. J'ai pour missions d'assister la responsable qualité, de m'assurer que les bonnes pratiques d'hygiène sont bien respectées entre autres. Je m'occupe des relations avec les fournisseurs (anomalies de réception des matières premières, demande de fiches techniques, référencement de nouveaux fournisseurs), je fais la traçabilité des produits frais tous les jours, je réalise les inventaires des chambres froides et je participe à la réalisation des cartes des produits traiteurs.

 

As-tu des remarques, des conseils à donner aux étudiants de M1 ou de licence qui veulent faire le parcours pro ?

 

Si j'avais un conseils à donner aux étudiants, cela seraient d'abord de bien se préparer à la recherche de stage de fin d'étude et de bien choisir les UE par rapport au parcours et par rapport au projet professionnel qu'ils souhaitent suivre (pour le parcours pro, les UEs sont un peu légères par rapport à la réalité du terrain professionnel).

 

 

Merci pour ces réponses !

Bonjour Marie, quel a été votre parcours universitaire ?​

 

Bonjour, La biologie m’a toujours passionnée, c’est pourquoi après mon bac S (spécialité SVT), je me suis tout naturellement orientée vers une licence de biologie à l’UPMC.Quand il a fallu choisir un master, j’ai longuement hésité entre les masters BIP et BMC mais ce dernier étant trop orienté recherche, j’ai finalement intégré le master BIP pour le parcours pro que la spécialité nutrition proposait.​Au second semestre de M1, j’ai donc rejoint la spécialité nutrition, non pas par affinité pour ce sujet mais pour son parcours pro. J’avais de toute façon envie d’intégrer le monde du travail directement après le M2, ce qui semblait plus délicat suite à un M2 recherche.En M1, j’ai réalisé mon stage dans un laboratoire de la pitié salpêtrière. Ce stage a été une très bonne expérience qui me sert encore aujourd’hui car je collabore régulièrement avec les laboratoires d’analyses. Cependant, il serait plus judicieux de faire ce stage en Licence. Car dans le système actuel, le seul stage que nous pouvons faire en adéquation avec notre projet professionnel est le stage de M2. Et il faut savoir que ce manque d’expériences peut nous être reproché dans les entretiens et peut être un frein à la recherche de stage ou d’emploi.En outre, je savais déjà que je voulais intégrer le parcours pro et ce stage en laboratoire, trop éloigné du domaine agroalimentaire, ne servait donc pas mes intérêts.

 

En intégrant le parcours pro, vous deviez donc chercher un stage en entreprise. Comment s’est passée votre recherche de stage ?​

 

Pour trouver mon stage, j’ai répondu à des annonces, spontanées, je me suis rendue à des salons (salon de la grande distribution entre autres), mais j’ai aussi répondu à des annonces transmises par Madame Serradas, en ciblant les stages et entreprises orientés qualité. En tout, j’ai dû envoyer une cinquantaine de demandes et j’ai reçu entre 35 et 40 réponses, presque toutes négatives... J’ai finalement été convoquée à 3 entretiens dont deux avec des entreprises communiquées par Madame Serradas (Biscuiterie Saint-Georges et LB conseil) et une avec une entreprise contactée lors d’un salon (Franprix).

 

​​Comment se sont passés ces entretiens ?

 

Lors des entretiens, on ne m’a jamais posé de questions sur la qualité précisément, ce qui m’a permis de m’en sortir malgré mon manque évident de connaissances dans ce domaine. A mon avis, ce qui a compté lors des entretiens a été ma motivation, mon énergie, et le fait que j’ai montré que je voulais faire partie de l’entreprise pour laquelle je postulais !Les trois entretiens ont d’ailleurs abouti à une réponse positive.

 

Quelle entreprise avez-vous finalement choisie?

 

J’ai finalement choisi de faire mon stage chez LB conseil au Marché Internationale de Rungis. LB conseil est une petite entreprise de 5 personnes (sous traitant pour une PME de 50 personnes) constituée d’un responsable qualité (auto-entrepreneur) et d’assistants responsables qualité.Plusieurs raisons m’ont poussée à choisir ce stage : d’abord, ce lieu est connu au niveau international et cela m’apporte donc une expérience unique et reconnue ; ensuite, le stage était près de chez moi ce qui est un plus avec les horaires de travail décalés ; pour finir, le feeling avec le responsable est tout de suite passé, les missions proposées semblaient enrichissantes. Accepter ce stage était enfin un réel challenge personnel car il fallait que je sache m’imposer dans ce milieu profondément masculin.​​

 

Quelles étaient les missions ?

 

L’entreprise s’occupe de contrôler la qualité de produits carnés pour différents grossistes. Elle conseille et aide ses clients à répondre aux manquements aux règles strictes d’hygiène et sécurité. Chaque jour, je devais donc suivre le contrôle qualité des produits dès la réception des matières premières (tests de vieillissement, analyses bactériologiques…) Je devais également vérifier la marchandise, l’état des locaux et gérer les équipes (de 10 à 50 personnes selon le client). Lorsque la chaîne de production n’était pas respectée et qu’il y avait des erreurs lors du process, je devais intervenir et rappeler les consignes, les procédures. Je faisais l’intermédiaire entre les clients et les services vétérinaires en mettant en place des actions correctives. Je devais enfin remettre les dossiers d’agrément (nécessaires à la vente de viande) à jour pour tous les clients.A la fin du stage, j’ai aussi dû gérer les équipes de nettoyage, ce qui m’a permis d’acquérir des compétences dans le domaine de l’hygiène et sécurité.Sur le terrain, qualité et hygiène sont indissociables.​​

 

Que vous a apporté ce stage au niveau personnel et professionnel ?

 

​Ce stage m’a beaucoup plu et a été un vrai tremplin ! J’ai appris à être rapidement autonome. Au début, j’étais d’ailleurs quelque peu perdue car en plus d’apprendre le vocabulaire et la pratique de la qualité, il fallait que j’apprenne le vocabulaire spécifique à la viande (produit pour lequel nous faisions les contrôles qualité). Les responsabilités qui m’ont été confiées vis-à-vis des clients m’ont fait mûrir très vite. J’ai appris à être plus diplomate et à travailler le contact humain avec les grossistes et les clients.Le management des équipes est l’aspect qui m’a le plus plu car j’ai développé mon sens de la communication et de l’écoute. La qualité est un monde de frustration, car on n’a pas toujours les moyens nécessaires pour mettre en œuvre tout ce qu’on voudrait, j’ai donc appris à « jongler » avec les moyens disponibles pour avoir les meilleurs résultats possibles.

 

Avec votre expérience de stage et du recul, quelles améliorations pourraient être, selon vous, apportées au master ?

 

​Pour moi, il faudrait séparer les parcours pro et recherche dès le M1 qui est trop général, avec trop de cours superflus. Il est impératif d’avoir plus de cours d’anglais, car sans maîtriser cette langue, il est impossible d’évoluer dans le monde du travail. On pourrait aussi imposer un stage à l’étranger, ou donner des cours en anglais… Tous les moyens sont bons ! Ensuite, il faudrait diversifier les UE du parcours pro avec des domaines directement liés à l’entreprise comme le marketing ou le management. Dans le même ordre d’idées, la spécialité devrait faire appel à des professionnels de l’entreprise (responsable qualité par exemple) pour dispenser des cours ou nous faire partager leur expérience. Cela pourrait susciter des vocations et rendrait les notions plus concrètes. Enfin, il y a un manque de transparence sur les débouchés, les postes occupés par les anciens étudiants, etc. A mon sens, il n’est pas possible de trouver un poste en qualité directement après la formation, à moins d’avoir des contacts, car il y a trop de concurrence (ingénieurs, BTS…).

 

​​Quel est votre projet professionnel ?

 

Avant le stage, je n’avais aucune idée de ce qu’était la qualité et ce domaine ne m’intéressait pas (et pour être honnête, les cours théoriques m’en avaient même dégoutée).Le stage a révélé en moi une réelle passion pour la qualité mais je veux pouvoir évoluer et dans ce but j’aimerais occuper le poste de chef de produit en agroalimentaire. En fait les aspects marketing et management de ce poste m’enthousiasment. La qualité est pour moi le moyen d’acquérir de l’expérience, et de me créer un réseau dans l’industrie agroalimentaire mais elle n’est pas une fin en soi.​​Que faites vous en cette première année post M2 ? A l’issu du stage, j’ai eu beaucoup de chance d’être embauchée en CDD de 8 mois dans l’entreprise LB conseil. Malheureusement, le contexte défavorable fait que la société a fermé à la fin de l’année 2012. La société qui nous emploie comme sous-traitant veut toutefois garder les clients de LB conseil et développe sa société de qualité Canov. Cette nouvelle société m’embauchera en CDI en tant qu’assistante responsable qualité avec un second employé de LB conseil début décembre. Nous devons donc nous occuper des clients de LB conseil mais aussi faire fonctionner cette nouvelle société. Le défi est passionnant !​ Je travaille de 6h à 13h mais il m’arrive d’avoir de plus longues journées. Par exemple, quand j’ai des audits clients et que je dois faire le point avec les équipes avant le contrôle qualité, je peux commencer ma journée de travail à minuit. Ces horaires décalés et le fait que le marché de Rungis est un immense marché, font que je dois absolument être véhiculée. Je gagne 1500 euros brut chez LB conseil et je devrai gagner 1500 euros net chez. J’ai en plus des avantages tels qu’une carte essence, un téléphone portable professionnel, un passe péage pour Rungis, et je peux avoir des primes d’un montant variable selon les heures supplémentaire et la qualité de mon travail.

 

​​​Un petit mot pour les M2 ?

 

Il faut croire en vous, être motivé, on peut y arriver ! Il ne faut pas partir défaitiste, mais il faut tout de même rester réaliste… Il faut savoir se vendre, être autonome, curieux, prendre des initiatives et être mobile ! Pour conclure, il faut se donner les moyens de réussir : quand on veut on peut !


 

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Salima KEMIHA, 25 ans, qui occupe un poste de chargée d'affaires réglementaires chez Quimdis, a bien voulu répondre à nos questions sur son cursus, son M2 et ses expériences de stage.

 

Peux tu te présenter, quel a été ton parcours universitaire, pourquoi as-tu choisi le master BIP et la spécialité nutrition ?

 

Je m'appelle Salima KEMIHA, j'ai 25 ans et j'ai été étudiante en master BIP en spécialité nutrition. J'ai étudié deux ans en faculté de pharmacie à Paris V et, ayant échoué le concours d'entrée en deuxième année, j'ai du me réorienter. J'ai choisi l'UPMC qui était réputée pour la qualité de ses enseignements, et la branche "biologie" qui se rapprochait le plus de ce que j'avais étudié en pharmacie. Après une licence, je me suis dirigée vers le master nutrition qui m'intéressait le plus par ses enseignements, et par le fait qu'une branche professionnelle était disponible.

 

 En intégrant le parcours pro, il y avait une recherche de stage à faire, comment cela s'est passé ? (Organisation, facilité ou non de trouver des annonces etc.)

 

Je trouve que l'organisation de cette recherche est bien faite notamment lorsque l'on devait remplir un tableau dans lequel on faisait la liste des annonces auxquelles nous avions postulé. Par ailleurs, L'enseignement "insertion professionnelle" m'a bien aidé à rédiger mon CV, une lettre de motivation en fonction de l'annonce de stage (recherche de mots clés...) et les enseignantes nous ont donné beaucoup de sites à consulter pour augmenter les chances de trouver un stage.

Pour ma part, la recherche de stage à été particulièrement laborieuse puisque j'obtenais très peu de réponses malgré mes 75 candidatures.

 

Comment se sont passés le(s) entretiens que tu as passé ?

 

Je n'ai passé que 2 entretiens. J'ai d'abord passé un entretien dans une société "Vethyqua" spécialisée dans le conseil et la formation d'industriels en hygiène et sécurité alimentaire. Ma candidature a été retenue parmi 200 et je me suis retrouvée en entretien face à 5 autres candidates. Après une brève présentation de la société par les deux fondateurs, nous devions passer un test technique qui consistait a répondre à des questions relevant du domaine de la qualité, et ce, sous forme de QCM. J'ai ensuite du m'entretenir avec le vétérinaire puis avec la responsable qualité.

Le deuxième entretien que j'ai passé était dans une entreprise, Quimdis, spécialisée dans la distribution et la commercialisation de matières premières et ce, dans divers secteurs d'activité : Alimentaire/diététique , cosmétique, pharmaceutique et vétérinaire. C'était un stage en réglementation. J'ai passe l'entretien dans un bureau avec les deux responsables réglementaires (des secteurs alimentaire et diététique) et le directeur adjoint qui m'ont posé des questions sur ma formation et mes motivations.

 

Quelle entreprise as-tu choisie et pourquoi ?

 

Je n'ai pas vraiment choisi l'entreprise qui me plaisait. Je n'ai pas été choisie pour le premier entretien mais Quimdis a sélectionné ma candidature et c'est donc naturellement vers quimdis que je me suis tournée.

 

Quelles étaient les missions de stage ?

 

Je travaillais en collaboration avec la responsable réglementaire diététique. J'étais chargée de répondre aux clients qui souhaitaient obtenir des informations sur les matières que nous leur vendions. Les questions relevaient du domaine réglementaire (est ce autorisé...) ou du domaine scientifique (client qui souhaite obtenir les valeurs nutritionnelles ou le poids moléculaire d'une molécule...) ou en l'envoi de documents techniques.

Ma deuxième mission consistait a mettre à jour la documentation technique des 200 meilleures ventes des secteurs alimentaire et diététique. Je devais mettre à jour les fiches techniques et les dossiers réglementaires de ces produits. Pour cela, je devais faire appel aux fournisseurs pour obtenir toutes les informations qu'il me manquait.

Ma troisième et dernière mission consistait au contrôle de bulletins d'analyse de marchandise. En effet lorsque l'on recevait de la marchandise, les documents qui accompagnaient chaque lots n'étaient pas conformés à la réglementation (taux de métaux lourds non conformes...). Je devais donc m'assurer que les bulletins reçus étaient conformes, et lorsque ce n'était pas le cas, demander un nouveau document conforme au fournisseur pour pouvoir l'envoyer par la suite au client.

 

Que t'as apporté cette expérience sur les plans professionnel et personnel ?

 

J'ai appris à travailler en équipe, et en apprendre un peu plus sur la réglementation et connaître la vie en entreprise. D'un point de vue personnel, j'ai appris à accepter la critique et prendre toutes les remarques que l'on a pu me faire et à les prendre comme des critiques constructives.

 

Quel était ton projet professionnel en arrivant dans ce parcours ? Est- ce toujours le même ?

 

Je voulais me destiner à un métier de responsable qualité et ne me voyais absolument pas dans le domaine réglementaire. Je suis désormais très à l'aise en réglementation.

 

Que fais-tu avec ton master en poche ?

 

J'ai été prolongée en CDD de 6 mois , chez Quimdis pour faire face à l'augmentation des demandes clients et assister un peu plus la responsable réglementaire alimentaire. J'ai appris depuis quelque temps que cette même personne allait partir en congé maternité ce qui me prolonge mon contrat de 8 mois. J'aurai également plus de responsabilités notamment la gestion d'un autre secteur réglementaire, celui des huiles essentielles et le secteur aromatique.

 

As-tu des remarques, des conseils à donner aux étudiants de M1 qui veulent faire le parcours pro ?

 

Je conseille aux étudiants de commencer leur recherche de stage très tôt si cela est possible. De ne pas hésiter à contacter leurs parrains et marraines , je pense que certains conseils peuvent être très bénéfiques, et développer un réseau professionnel peut accélérer l'obtention d'un stage. Il faut également ne pas hésiter à contacter les professeurs qui, de par leur expérience et leur pédagogie peuvent donner un petit coup de pouce lorsque cela est nécessaire.

Merci pour tes réponses ! 
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